Orange Blossom 

Les artistes

Orange Blossom existe depuis dix ans. Tout d’abord en trio, le groupe enregistre un premier album “électro-ethnique” autoproduit en 1997, et privilégie les rencontres plurielles, avec les percussionnistes et danseurs Yelemba, d’Abidjan, puis avec le collectif Ganoub, des musiciens traditionnels égyptiens et nubiens, avec lesquels ils décident de monter un projet. Après un mois de résidence au Caire, ils entament une tournée en Egypte, en France et au Bénélux.

Le chanteur originel quitte alors le groupe, qui recrute une chanteuse et un percussionniste, et développe ainsi son univers propre. Mathias, féru de percussions africaines, formé notamment par les percussionnistes de Yelemba s’adonne à la transe. PJ le violoniste, qui a baigné dans la culture anglo-saxonne, vient glisser ses mélodies auprès de Leïla, qui s’inspire de chants orientaux que son héritage familial lui a transmis. Quant à Carlos, inclassable batteur percussionniste, qui a grandi au Mexique, il arrange et programme les sons.

Sûr de son langage, rôdé par des centaines de concerts à travers l’Europe, Orange Blossom reprend le chemin du studio et sort début 2005 un deuxième album, Everything Must Change, qui témoigne du chemin parcouru vers la sérénité d’une musique inclassable, riche et en perpétuelle recherche. Les invités qui se joignent à eux sur cet album, un orchestre à cordes classique, une section de cuivres, une chanteuse lyrique, et des chanteurs africains ajoutent leurs ingrédients à ce métissage musical qui s’appuie plus sur l’échange et la spiritualité que sur les effets faciles d’une tentative de métissage basé sur des clichés rythmiques enrobés dans des sons synthétiques jetables.

Orange Blossom pratique un idiome nouveau, une alchimie sonore qui marie dans l’harmonie les beats électro européens avec les mélodies et couleurs sonores venues de l’Orient mystérieux et de l’Afrique tribale. C’est une réelle synthèse, non pas une addition d’éléments disparates, mais bien leur multiplication pour aboutir à une transe homogène, un maelström sonore qui parle à tous et à chacun, en s’adressant directement aux tréfonds de sa mémoire. C’est ainsi que la première partie de l’année 2006 les verra apporter leur extatique cérémonie au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, en Russie, en Tchéquie, et à travers le Maghreb avant, l’été venu, d’enchanter les grands festivals de France.

Car plutôt que de se construire une célébrité fragile en formatant ses chansons, Orange Blossom a choisi de pratiquer l’artisanat solide des compagnons, et de faire honneur à l’héritage des ménestrels qui depuis les temps immémoriaux traversent les lieux et les paysages, pour faire offrande à ceux qui restent là d’une fenêtre ouverte sur d’autres mondes, ceux du rêve et du partage, de la communion à travers une musique qui réunit au lieu d’exclure. (d’après un texte de Jean-Eric Perrin)

Leïla Bounous : chant

PJ Chabot: violon

Carlos Robles Arenas: batterie, djembé, programmations

Mathias Vaguene: djembé, bougarabou

Dans les médias

Everything must change. Un opus de belle facture où les mélodies orientales épousent le groove des machines. Everything must change est globalement une véritable œuvre. Sons, images, climats, tous les ingrédients sont réunis pour créer une partition hors du temps. Pour réussir ce travelling du monde, Orange Blossom a fait appel à différents artistes. Comme l’orchestre de cordes, The Cosmic Orchestra, qui réinterprète Tchaïkovski avec des chants ivoiriens de la troupe Yelemba (Lassana Coulibaly et Alama Koné Seydou) sur le morceau Bendimina. Ou, la section de cuivres des Chacha Hills qui, dans un esprit Pink Floyd des années 70’, répond au groove des machines et voix samplées sur Désert Dub. Ou encore, la cantatrice Marion Tassou, dont l’apport donne au titre Souffrance l’aspect d’un mini-opéra néo-pop.
Radio France Internationale (RFI)

Lien vers le site des artistes : http://www.orange-blossom.fr/

Lien vers des extraits audiovisuels : www.myspace.com/orangeblossommusic

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